mercredi 9 mai 2012

La falaise des sorcières

Lundi 7 mai : nous voilà partis pour la deuxième journée d’escalade sur le très beau site d’Enchanted Rock. Ce massif rocheux ne porte pas son nom par hasard… il paraît qu’à la nuit tombée, on perçoit dans la vallée des chuchotements et des bruits paranormaux à inquiéter les grimpeurs les plus téméraires qui y resteraient pour la nuit…


La lente procession vers les hauts sommets du site. Louis se régale d'un crotale frais (Lachesis muta).

 

Nous n’avons pas eu ce problème puisque nous avons fréquenté ce lieu de jour et en plein soleil. La marche préalable a conduit nos élèves à sympathiser avec des vautours – inoffensifs, paraît-il…- et à manipuler avec de plus en plus d’aisance la pince à épiler, outil indispensable après une chute dans un cactus !

 
Un Turkey vulture (urubu - Cathartes aura) rôde en espérant que les élèves se déshydratent...


Progression entre les cactus, l'arrivée au Turkey Peak est proche !

Arrivés dans le secteur de Turkey Peak, notre coach climber Corby et son fidèle assistant Léonard ont installé plusieurs voies sûres –enfin c’est ce qu’ils nous ont dit ! Dur dur d’escalader une falaise quand la hauteur est vertigineuse ! Les plus courageux s’y sont tout de même risqués et ont constaté bien trop tard qu’il est beaucoup plus aisé et beaucoup moins impressionnant de monter que de redescendre… -ne vous inquiétez pas, on n’a laissé personne en haut !


Camille, Alex et Cyril en pleine action dans Central Ramp (20 mètres, cotation : 5.4)


Léonard et Marie-Christine dans Butter Ball, cotation 5.8

JB dans Butter ball et Louis dans Central ramp (Photos la prof de céfran)





Le sommet du Main Dome (partie la plus élevée d'Enchanted Rock)
En fin d’après-midi, plusieurs élèves en manque d’aventure ont accompli, encadrés, l’ascension du Main Dome (la fameuse carapace de tortue géante dont nous vous parlions quelques jours plus tôt). A son sommet, un paysage lunaire s’offrait à nous, avec une vue splendide à 360°. Après quelques secondes d’observation et de bonheur intenses, le temps est cependant devenu apocalyptique. Nous avons remarqué que l’orage que nous voyions depuis plusieurs heures se rapprochait rapidement de nous et nous forçait donc à quitter les lieux au plus vite. Certains élèves ont alors entamé un sprint à une vitesse insoupçonnée afin de rejoindre les véhicules secs. Le groupe qui avait choisi de ne pas grimper sur le Main Dome a eu moins de chance. Surpris par la pluie, il a été obligé de s’abriter. M. Corby et M. Pfleger, de là, ont bras-dessus bras-dessous entamé une course périlleuse vers les voitures, abrités sous un crash-pad d’escalade pour se protéger des gros grêlons -ils auraient mieux fait de s’en servir comme embarcation pour évoluer sur la rivière qui était encore un chemin dix minutes plus tôt ! Une fois aux voitures, avec les deux profs trempés jusqu’aux os et du coup propres comme des sous neufs, nous sommes allés chercher par la route les quelques élèves restés à l’abri avec Mme Wendling.

Arrivée au sommet (photo Mme Wendling)
Arrivée au parking pour chercher les véhicules - tout le monde est au sec
Deux heures plus tard, nous sommes arrivés sans encombre à Castroville malgré un temps épouvantable. Là aussi l’orage éclatait, nous forçant parfois à nous arrêter : des torrents d’eau dévalaient des rues de la ville. Nos élèves ? Pas perturbés pour un sou : ils étaient trop occupés à jouer aux cartes ou aux jeux vidéo à l’arrière des voitures. Pour les profs ? Quelle aventure !


Castroville : les routes se transforment en rivières...




1 commentaire:

  1. Je reste sans voix ! C'est impressionnant ! Et Alex qui danse sur le toit n'est pas ??

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